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Une maison en bois, est-ce moins résistant ?NON ! Le bois présente une très grande résistance mécanique. Par exemple, à poids égal, il est 30% plus résistant que l'acier et 5 fois plus que le béton armé ! Des performances qui expliquent la longévité de nos maisons à colombages datant du Moyen-Age. Les maisons bois résistent très bien aux épreuves du temps et aux intempéries.
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Les maisons bois sont-elles dangereuses en cas d'incendie ?NON ! Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le bois est un matériau de construction d'une excellente tenue au feu. Une maison bois ne brûle donc pas plus facilement qu'une autre. En cas d'incendie, le bois transmet 10 fois moins vite la chaleur que le béton, 250 fois moins vite que l'acier. Il n'explose pas mais brûle en se consumant lentement. Les pompiers peuvent ainsi intervenir plus longtemps sous une charpente bois q'une structure en béton ou acier. Vous n'avez donc à craindre ni flammes, ni les surprimes de votre assureur.
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La construction d'une maison bois coûte-t-elle plus chère ?C'est de moins en moins vrai. Il y a quelques années encore, les maisons bois coûtaient 5 à 10% de plus qu'une maison traditionnelle maçonnée. Ce surcoût est aujourd'hui réduit entre 2 et 5%, notamment en ossature bois, en partie dû aux délais de construction très réduites, puisque les éléments de construction sont préfabriqués en atelier et livrés sur le chantier prêts à être assemblés. Mais il faut également prendre en compte les économies de chauffage réalisées grâce aux constructions à ossature bois, pouvant aller jusqu'à 80% par rapport aux autres types de constructions.
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Quels sont les délais de construction d'une maison ossature bois ?Bien sûr cela dépendra de la surface, de l'architecture... mais généralement 3 ou 4 mois suffiront pour livrer l'ossature bois construite dans les normes. On constate un gain d'environ 3 mois comparé à un projet de maison traditionnelle en béton, parpaing ou brique. Cela a un impact direct sur le coût des frais de main d’œuvre. Du dépôt de permis de construire jusqu'à la remise des clés, il faut compter en moyenne 9 mois pour une construction bois (contre 1 an pour une maison traditionnelle).
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Construire en bois, est-ce participer à la déforestation ?NON ! Le bois recyclé ou le bois déjà coupé (issu des coupes d'entretien des forêts) est utilisé en priorité pour les constructions. Globalement, le bois est le seul matériau de construction issu d'une ressource naturelle renouvelable : la forêt. En France, la forêt représente 31% du territoire métropolitain (soit 16 millions d'hectares). Nos forêts font l'objet d'une gestion raisonnée et durable (ce que garantissent les certifications PEFC et FSC).
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Quel est l'impact d'une maison bois sur l'environnement ?De tous les modes de constructions, la maison bois est celle qui minimise l'empreinte écologique du logement, qui est la plus respectueuse de l'environnement. 100% naturel, le bois permet de construire des maisons saines, très bien isolées phoniquement et thermiquement. Comme elles ne nécessitent que peu de chauffage, elles limitent le recours aux énergies fossiles et les émissions de gaz à effet de serre. Tous les résidus réalisés lors de la construction d'une maison bois, sont recyclables. Aussi, le bois est un matériau écologique, qui neutralise les émissions de gaz carbonique. Il stock 1 tonne de CO₂ par m³ à vie !
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Les termites bois, qu'est-ce que c'est ?Ce sont sont des insectes xylophages qui vivent dans le sol, en colonies. Les termites sont capables de traverser les maçonneries des maisons et immeubles pour venir s'attaquer au bois (plancher, poutres, charpentes) car ils ont besoin de se nourrir de cellulose. C'est pour cette raison que, dans une construction neuve, le bois de l'ossature et de la charpente est garantie pendant 10 ans contre les insectes et larves. Après ce délai, on doit faire un traitement préventif par un professionnel, que qui prolongera de 10 ans la garantie.
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Une maison en bois nécessite-t-elle plus d'entretien ?Cela dépend. Les travaux d'entretien indispensables pour une maison bois concernent surtout le bardage. Le bois peut se ternir et perdre sa couleur d'origine mais il gardera toujours sa résistance et sa solidité. Tout dépendra donc de l'essence choisie et du rendu souhaité (bardage peint, lasuré, naturellement grisé...) Les parties intérieures ne demandant quant à elles aucun entretien particulier, la surcharge de travail reste donc plutôt limitée !
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Entretien d'un bardage en boisLe bois est sain, naturel, chaleureux, isolant, mais il change de couleur au fil des années sous l’action du soleil, de la lune et des intempéries, et ces variations de teintes ne sont pas toujours flatteuses. Certaines essences résistent mieux que d’autres au vieillissement • Les bois exotiques (teck, iroko, ipé…), longs en huile, est tardif, et leur grisaillement étant assez harmonieux, il serait dommage de les recouvrir. • Les bois jaunes et clairs, qui comportent beaucoup de lignine, vieillissent mal, car ils sont d’autant plus sensibles aux UV. • Les bois blancs, riches en cellulose, ils grisaillent très vite. Quand faut-il rénover ? • Quand le bois devient plus clair, devient terne et surtout avant qu’il ne grisaille. • Quand le bois perd sa protection hydrofuge ➔ réaliser le test de la goutte d’eau : déposer quelques gouttes d’eau, idéalement teintées, sur le bois. Ces dernières ne doivent ni s’étaler ni pénétrer dans le bois. • L’idéal est d’effectuer l’entretien / rénovations après les périodes humides. Un bois entretenu et saturé régulièrement évitera les rénovations lourdes (remise à brut du bois, etc.). L’intervalle d’entretien est lié au produit, à sa teinte et à l’épaisseur déposée, mais aussi à l’essence du bois, à l’état de surface du bois (raboté, lisse, rainuré, brossé, sablé...), à l’orientation, au climat, à l’éventuelle protection constructive, à l’ambiance environnante (grands arbres...). On peut laisser le bois brut, sans aucun entretien particulier. Le bois sera alors patiné au soleil avec le temps, se teintant du noir au gris argenté en fonction des essences de bois et des conditions climatiques. Comment procéder ? Un simple brossage et un lessivage peuvent suffire à rafraîchir votre façade, Si la finition est fissurée, un ponçage prépare la surface avant l'application d'une nouvelle finition, Un mauvais état mécanique impose un décapage (mécanique ou chimique) afin d'optimiser l'adhésion de la couche, • Un brossage préalable Brosser correctement pour débarrasser la surface de toutes impuretés ou particules solides. Si vous lessivez, pensez à laisser sécher avant une application. • La lasure, pour une rénovation facile Avantages : - Différentes nuances de bois ou de pigments colorés - Film imperméable et respirant qui laisse apparaître le veinage du bois. - Ne s’écaille pas Inconvénients : - Entretien plus régulier que la peinture : Tous les 5-6 ans si la maison est très exposée. 10 ans maximum. - Plusieurs applications : traitement protection du bois, sous-couche et 2 ou 3 couches de lasures - Après plusieurs réfections, un décapage thermique ou chimique et un ponçage deviennent indispensables pour éviter l’encrassement des joints entre les lames du bardage. Il existe aussi des lasures opaques qui constituent un intermédiaire entre la lasure transparente et la peinture. • La peinture, plus chère que la lasure mais plus durable Avantages : - Plus couvrantes que les lasers = barrière aux UV - La palette chromatique est très riche. - Entretien tous les 15-20 ans Inconvénients : - Coût - Elles dissimulent les veines du bois. - Au premier signe d'écaillage, il est impératif de décaper à nouveau. Attention : Assurez-vous, avant d’entreprendre les travaux, que le règlement d’urbanisme de votre commune n’impose pas certaines contraintes ou restrictions. Eviter les dégriseurs, saturateurs et vernis !!! • Les dégriseurs : Ces nettoyants liquides ont, certes, un effet spectaculaire et presque immédiat… mais de courte durée : il est indispensable de renouveler le traitement tous les ans. • Les saturateurs : ils jouent le même rôle qu’une huile : ils pénètrent le bois et le nourrissent. Ces produits sont séduisants, car ils ne s’écaillent pas, ne pèlent pas, se décolorent progressivement et ne nécessitent qu’une seule couche, sans décapage préalable. Là où le bât blesse, c’est qu’il faut traiter la façade deux ou trois fois par an. Mieux vaut donc réserver les saturateurs à un abri de jardin ou à la niche du chien. • Les vernis : très souvent incolores, et par conséquent dépourvus de pigments protecteurs, ils sont particulièrement sensibles aux rayons du soleil. Au bout de 2 ou 3 ans, ils commencent à s’écailler. Un ponçage s’impose alors avant de procéder à la rénovation de la façade. Étant très contraignants et revenant cher, ils ne sont pas recommandés pour une maison.
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Entretien d'une terrasse boisSi l'entretien d'une terrasse en teck ou en bois exotique réclame peu de soin, ce nettoyage n’est tout de même pas à prendre à la légère ! Une terrasse en bois non entretenue, risque d’être vite envahie par la mousse, et donc devenir glissante. Découvrez donc nos techniques efficaces pour le nettoyage de sa terrasse bois. Nettoyer et entretenir sa terrasse bois Quelques précautions : - Attention à ne pas nettoyer la terrasse avec des produits non écologiques qui risqueraient de tuer les plantations. - Evitez de protéger une terrasse en bois en passant de l’huile ! L’huile a tendance à noircir le bois. - Evitez d’installer sur votre terrasse en bois des chaises, tables ou autres meubles en fer forgé ou autres salons de jardin peints car ils risquent de laisser des taches difficiles à enlever. - Il est important de veiller à bien choisir un traitement d’entretien correspondant aux types de bois utilisé pour la terrasse. Quand faut-il nettoyer sa terrasse bois ? Une terrasse en bois ne vous demandera qu’un ou deux nettoyages par an. Planifiez-les après les saisons humides, à l’approche des beaux jours. Indispensables, ces lavages vous permettront de déloger les impuretés qui en s’accumulant sur le bois peuvent transformer votre terrasse en véritable patinoire. Comment la nettoyer ? • Nettoyage entre les lames : Une fois par an, grattez avec une spatule l'espace entre 2 lames pour le débarrasser d'un amas possible de saleté. • Nettoyage des lames : Utiliser un balai brosse et un jet d’eau auquel vous pouvez éventuellement ajouter un peu de savon ou du liquide vaisselle. Si cela n’est pas suffisant, vous pouvez opter pour l’une de ces techniques : - Cristaux de soude : dans le sens du fil du bois, nettoyez la terrasse en bois avec un balai brosse imprégné d'une solution d'eau chaude et de cristaux de soude (1 tasse de cristaux pour 1 litre d'eau). - Percarbonate de sodium : Cette poudre blanche, composée à la fois de carbonate de sodium et d'eau oxygénée, viendra à bout des terrasses en bois les plus encrassées. Nettoyez au balai brosse la terrasse avec une solution d’un volume de percabonate de soude (ou de sodium) pour 10 volumes d’eau tiède. - Lessive poudre lave-vaisselle : pour un nettoyage en profondeur à l'aide d'un balai-brosse mouillé d'une solution composée d'eau chaude et de lessive en poudre. - Savon noir : Passez régulièrement, notamment au retour des beaux jours, dans le sens du bois, un balai brosse imbibé d’eau et de quelques gouttes de savon noir. - Acide citrique : Si votre terrasse en bois est couverte de mousse, nettoyez-la au balai brosse avec de l'acide citrique (3 cuillerées à soupe d’acide citrique dans un demi litre d’eau) L’acide citrique peut enlever avec succès de façon naturelle et écologique la mousse sur votre terrasse en bois. - Le nettoyage haute pression : il n’est pas recommandé ni sur les caillebotis, ni sur les lames des terrasses, car à la longue il risque d’abîmer le bois et de détruire ces protections naturelles. Ce nettoyage ne doit donc qu'être exceptionnel, et en éloignant le karcher d’au moins 50 cm du bois de la terrasse. Récurer votre terrasse au balai brosse et au jet d’eau reste sans doute le moyen le plus sûr de ne pas abîmer votre bois. • Après le nettoyage : - Rincez à grande eau : pour débarrasser la terrasse du nettoyant, qui sinon continuera son action - Séchez soigneusement à la serpillière : une eau stagnante risque à la longue de pourrir le bois. Pour lutter contre le grisaillement du bois Quelle que soit son essence, le bois finit par “grisailler” avec le temps. C’est un processus naturel dû à l’alternance des UV du soleil et de l’eau de pluie. Pour atténuer cet effet et retrouver les couleurs d’origine de votre terrasse en bois, plusieurs options sont possibles. • Les huiles de protection : Ces huiles s’appliquent une à deux fois par an après avoir nettoyé votre terrasse. Moyen préventif plutôt que réel traitement, les huiles de protection n’agissent qu’en surface. Elles limiteront l’apparition de “gris” et mettront en valeur la couleur de votre terrasse en lui donnant un aspect mouillé. Inconvénient majeur de ce système de protection: il est nécessaire de poser plusieurs couches ce qui peut rendre la tâche fastidieuse si on possède une grande terrasse. • Le dégriseur : Pour retrouver de la couleur quand votre terrasse est devenue totalement grise, il faut dans un premier temps procéder à un “dégrisage”. Cette opération consiste en l’application d’un dégriseur, produit qui va ouvrir les pores du bois et en nettoyer la couche superficielle devenue grise. Le dégriseur se présente la plupart du temps sous forme de poudre et s’applique sur un sol lavé une première fois à l’eau. • Le saturateur : Le saturateur se passe après avoir dégrisé sa terrasse et il sert à faire ressortir les pigments du bois pour qu’ils retrouvent la tonalité la plus proche de leur couleur d’origine. Il est possible de « saturer » le bois de sa terrasse sans le dégriser au préalable, mais il faudra dans tous les cas partir sur une base propre.
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Entretien des menuiseries extérieuresEntretenir les menuiseries de son habitation est la clef de leur longévité. Un entretien évidemment différent en fonction du matériau et de votre lieu de vie. A quelle fréquence entretenir sa porte d’entrée ? Exposées aux intempéries, mais également au soleil, les menuiseries demandent un minimum d’attention pour préserver leur esthétisme et leurs performances durant de très nombreuses années. Ainsi, négliger l’entretien d’une porte d’entrée par exemple, peut en particulier impacter la longévité du joint d’étanchéité. C’est particulièrement vrai si vous habitez en bord de mer. En effet, le sel transporté par les embruns ou le vent a tendance à altérer les caractéristiques de tous les matériaux, y compris ceux qui composent une porte d’entrée. Il est conseillé dans ce cas d’effectuer un entretien 4 fois par an. Dans les grandes agglomérations, ce n’est plus le sel, mais la pollution atmosphérique qui est à redouter. Trois fois par an, prenez le temps de chouchouter votre porte et menuiseries. Quant aux maisons à la campagne, un entretien réduit à deux fois par an est suffisant. Comment les nettoyer ? En aluminium, en PVC ou en mixte bois/alu, un simple nettoyage à l’aide d‘une éponge douce et d’eau tiède avec un détergent inerte (pH 5 à 7) est suffisant. Rincez à l’eau claire sans additif puis essuyez avec un chiffon doux et absorbant. Attention : NE JAMAIS UTILISER d’éponges abrasives qui pourraient rayer la peinture ou la couche protectrice, de produits chimiques (alcool à brûler, détachants, eau de javel, acétone…), ni de nettoyeur à haute pression.
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